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Contrat local de santé métropolitain : l'union fait la force

Publié le 03 avril 2025

Voté en conseil métropolitain le 4 avril 2025, ce document décline de nombreuses actions pour améliorer la santé de tous les habitants du territoire. Explications.

Une consultation au centre de santé du Breil ouvert en octobre 2023. © Garance Wester
Une consultation au centre de santé du Breil ouvert en octobre 2023. © Garance Wester

Comment agir à l’échelle de Nantes Métropole pour améliorer la santé des habitants ? La collectivité, qui a adopté en juin 2023 une nouvelle politique publique santé métropolitaine, poursuit son action en votant, vendredi 4 avril 2025, un Contrat local de santé (CLS). Ce dernier vise à mieux coordonner les acteurs de la santé : les collectivités territoriales, l’Agence régionale de santé (ARS) la préfecture de Loire-Atlantique, la CPAM, le CHU de Nantes, la CAF et la direction académique de l’Éducation nationale de Loire-Atlantique.

« Ce contrat est un pilier de la politique publique de santé. Il permet de coordonner nos efforts, tout en animant des actions de prévention et de promotion de la santé. Il a été travaillé à l’échelle de l’ensemble de ces partenaires, avec les 24 communes. Les orientations du contrat ont fait l’objet d’une concertation entre l’ensemble des signataires. C’est une première », témoigne Martine Oger, élue de Nantes Métropole en charge de la santé.

Des actions jusqu’en 2030

Le CLS métropolitain, qui court jusqu’en 2030, embarque de nombreuses actions, notamment en faveur de la santé mentale : diffusion d’un guide métropolitain et ambassadeurs santé mentale auprès des jeunes, soutien au hall santé du CHU, prévention du risque sanitaire lié au moustique tigre, information et sensibilisation du public à la qualité de l’air extérieur avec l’application Naonair ou encore élaboration d’un dispositif d’accompagnement à l’installation et au maintien des professionnels de santé en sont quelques exemples. Une étude sur l’état de santé des habitants sera aussi produite. Elle servira d’aide à la décision pour adapter les politiques locales.

« Ce qui fait qu’on est en bonne santé, c’est à 5 % notre patrimoine génétique, à 15 % le système d’accès aux soins, les 80 % restants, c’est notre environnement, les comportements individuels, les conditions socio-économiques et ce sont des champs sur lesquels l’ensemble des acteurs qui font la vie en société peuvent agir », conclut Jérôme Lumel, directeur général de l’ARS Pays de la Loire.